BLACK VOICES Dénicheur de Vinyles et de musiques

Depuis plus de 25ans

Dénicher, découvrir, écouter sont à la base de mon univers musical.

Débuté à l’adolescence dans le HIP HOP ’80 ’90,  je n’ai cessé de chercher de nouveaux titres de nouveaux sons d’abord en cd ceux du WU TANG CLAN, de DE LA SOUL, de GANSTARR  de TALIB KWELI ou MOS DEF…

Puis ce fut les 1ers vinyles achetés à 17-18ans, un coup de foudre musical pour une sonorité unique teintée parfois de crépitements et pour un objet avec ces pochettes parfois uniques, qui marquent l’esprit celles de PARLIAMENT/ FUNKADELIC  de JAMES BROWN  ou de KOOL & THE GANG dés début.  Et bien sur FELA KUTI, les pochettes sublimes de  son dessinateur Lemi Ghariokwu et son afro beat envoutant.

A partir de la, j’ai débuté une recherche inlassable dans les musiques panafricaines et antillaises, de vides greniers en vide greniers, de particuliers à particulier,  jusqu’au aller/retour sur PARIS  et sa proche banlieue, voyageur SNCF d’un jour aux sacs remplis de vinyles. Ces pépites musicales dénichées aux puces de Clignancourt entre autre auprès de Phil un incroyable mélomane vendeur,  m’ont permis il y a plus de 15ans de me passionner pour les musiques antillaises et de m’en imprégner au plus profond de mon âme.

 

Ces souvenirs inoubliables me renvoient surtout au GHANA en 2006 au cours d’un été riche de rencontres incroyables,  de convivialité et de musicalité highlife. A KUMASI cela m’a amené dans un  bâtiment rouge industriel , reconverti en de nombreux ateliers-boutiques de confections  textiles. Dans l’un d’entre d’eux, des vinyles ornaient les murs parmi eux   Living Music de SONY OKOSSUN ou False Lover ‎ de PAT THOMAS  & THE SWEET BEANS.

Je discute avec le vendeur qui n’est autre qu’un incroyable chanteur guitariste de cet âge d’or musical seventies BB COLLINS qui accompagnait également K FRIMPONG, Alex KONAIDU…

Il m’offre son album vinyle Sing To Praise The Lord. Dans l’arrière boutique, il me montre une pile de disques empilés, plusieurs centaines mais impossible d’en acheter, ils appartiennent  tous à son associé qui est parti 3 semaines en voyage d’affaire…  mon vol décolle dans 5 jours.  

En un (1) mois et demi, ce voyage me fera découvrir les albums de PAT THOMAS, MARIJATA, EBO TALOR, de NANA AMPADU & THE AFRICAN BROTHER BAND ou de CK MANN…. une révélation musicale. 

En repartant avec deux valises pleines de  vinyles,  mes vêtements donnés sur place, je me fais interpeller par les douaniers ghanéens surpris d’un amas de  poussières blanches aperçues par l’imagerie de  contrôle. Est ce une substance interdite ?  En ouvrant mes valises, ils découvrent des vinyles poussiéreux et éclatent de rires. Le douanier le plus âgé les regarde un à un, et se met à chatonner certains titres et  me regarde en souriant

« Good old music »..

L’année suivante en 2007, lors de deux voyages en

COTE D’IVOIRE, je continue ce périple de recherche musicale dans Abidjan la dynamique, mais hachée de check point policiers d’une situation de drôle de guerre d’un pays alors coupé en deux.

 

BlacvoicesDj  Maimouna Conakry Fashion

De Treichville, à Abobo en passant par Yopougon,  je rencontre deux vendeurs à Adjamé, la cinquantaine, un stand remplis de vinyles sous des parasols jaunes. Dans des bacs, énormément de vinyles latins de salsa New Yorkaise de la Fania ou de Coco records, des vinyles de soul/funk, quelques vinyles antillais de chez DEBS et bien sur l’ensemble de la discographie panafricaine de cette époque seventies et début 80, rappelant que la belle capitale lagunaire était la ville phare d’Afrique de l’OUEST et d’AFRIQUE CENTRALE, une capitale culturelle ou tous les musiciens se retrouvaient, venaient jouer en concert, enregistré dans les labels tels badmos, As records, Sacodis. Ces voyages me firent découvrir les vinyles maliens du KANAGA de MOPTI, du RAIL BAND, de LEON KEITA, ceux béninois du TP POLYRYTHMO, de DANIELOU SAGBOHAN de GNONAS PEDRO, guinéens du BEMBEYA JAZZ et de BALLA et ses BALLADINS,  sénégalais du BAOBAB  ou de l’ETOILE DE DAKAR….Et bien sur me rendirent gourmands de ces incroyables musiques ivoiriennes, atié avec OKOI SEKA ATHANASE et les grands COLOMBIAS, l’AUDIORAMA , le ziglibithy d’ERNESTO DJEDJE, de LUCKSON PADAUD, la musique goly de JIMMY HYACINTHE…. les  mois et années qui ont suivi ma connaissance des musiques ivoiriennes et panafricaines n’a cessé de croître par des recherches et de long échanges avec mon ami Djamel  incroyable digger du label Hot Casa et avec mon ami Guillaume également passionné de cette belle Côte d’Ivoire musicale. 

Ces musiques ivoiriennes que je n’ai cessé de mettre en valeur à la radio, lors de  conférences et dans mes sets djs avec un projet à venir qui me tient tellement à cœur et j’aimerais un jour concrétisé.  Remettre en valeur toutes ces musiques, ces artistes, ces groupes années 60-70-80 dans un  cadre d’échange et de convivialité…

Et depuis ces voyages de 2007, ma recherche musicale n’a jamais cessé,  rassemblant des milliers de disques, des musiques du monde avec un même but les partager et les valoriser.

MAT BLACK VOICES